
A close encounter between a woman and a landscape. The island of Batz in northern Finistère has 500 inhabitants. The island's insularity makes it a confined and obscure microcosm. Outsiders are welcomed, but kept at a distance. You quickly come face to face with yourself, in a setting that is both harsh and sublime.
There are few people here, especially in winter. The silence is broken only by gusts of wind, or sometimes by the sound of tractors in the horticultural fields.
From the images captured while drifting around the island, I draw up a "me" in fragments. The visual traces of my presence are accompanied by a series of self-portraits. Am I the survivor of a shipwreck or a resurrected dead woman? These pictures show a woman who dares to confront the elements that constitute her, that encompass her.
There are few people here, especially in winter. The silence is broken only by gusts of wind, or sometimes by the sound of tractors in the horticultural fields.
From the images captured while drifting around the island, I draw up a "me" in fragments. The visual traces of my presence are accompanied by a series of self-portraits. Am I the survivor of a shipwreck or a resurrected dead woman? These pictures show a woman who dares to confront the elements that constitute her, that encompass her.
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Huis clos entre une femme et un paysage. L’île de Batz dans le Finistère nord compte 500 habitants. L’insularité fait de l’endroit un microcosme fermé et opaque. Les gens de l’extérieur sont bien accueillis, mais tenus à distance. Vite, on se retrouve face à soi-même, dans un décor à la fois rude et sublime.
Ici il y a peu de monde, surtout pendant la saison hivernale. Le silence uniquement coupé par les coups de vent ou parfois par le bruit des tracteurs dans les champs maraîchers.
A partir des images captées en errance sur l’île, un “moi” en fragments est dressé. Les traces visuelles de son passage sont accompagnées par une série d’autoportraits. Est-elle la rescapée d’un naufrage ou une morte ressuscitée ? Ces clichés montrent une femme qui ose la confrontation avec les éléments qui la composent, qui l’entourent.
Ici il y a peu de monde, surtout pendant la saison hivernale. Le silence uniquement coupé par les coups de vent ou parfois par le bruit des tracteurs dans les champs maraîchers.
A partir des images captées en errance sur l’île, un “moi” en fragments est dressé. Les traces visuelles de son passage sont accompagnées par une série d’autoportraits. Est-elle la rescapée d’un naufrage ou une morte ressuscitée ? Ces clichés montrent une femme qui ose la confrontation avec les éléments qui la composent, qui l’entourent.














